L’investissement public repart à la hausse pour 2026. Le projet de loi de finances prévoit une enveloppe globale de 380 milliards de dirhams, mobilisée par l’ensemble des acteurs publics pour soutenir la dynamique économique nationale et renforcer les infrastructures de base.
Dans le détail, les établissements et entreprises publics concentreront la part la plus importante de cet effort, avec près de 180 milliards de dirhams. Ces investissements cibleront en priorité les secteurs structurants tels que l’énergie, l’habitat, les télécommunications, l’agriculture, l’électricité, l’eau potable, les phosphates, les autoroutes ainsi que les différents modes de transport.
Le budget général, les comptes spéciaux du Trésor et les services d’État gérés de manière autonome interviendront à hauteur de 132,8 milliards de dirhams, en neutralisant les transferts croisés. Ces ressources soutiendront notamment des projets liés à l’aménagement du territoire, au renforcement du réseau routier national, à la modernisation de la justice, au développement culturel, à l’éducation, aux sports ou encore à la gestion des ressources naturelles.
Le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement contribuera à hauteur de 45 milliards de dirhams. Créé pour accélérer la relance économique post-crise, ce fonds cible des projets à fort impact, en particulier dans l’industrie, l’innovation, la transformation digitale et les infrastructures stratégiques.
Les collectivités territoriales disposeront quant à elles d’un budget de 22,5 milliards de dirhams, principalement orienté vers l’amélioration du cadre de vie. Les projets porteront sur la voirie, l’assainissement, les infrastructures culturelles et sportives, les marchés, les édifices publics et les espaces verts.
Cette stratégie d’investissement vise à consolider les fondations du développement territorial, tout en renforçant la cohésion sociale à travers un meilleur accès aux services de base.