Marché des capitaux : nouveau pic de volumes en juin
Du côté des organismes de placement collectif, l’encours global sous gestion a atteint près de 730 milliards de dirhams à fin juin, soit une hausse de 11,7 % depuis le début de l’année. Les fonds investis en actions ont vu leur actif croître de 39 %, ceux diversifiés de 29 %. Les fonds obligataires à court et moyen-long terme ont progressé respectivement de 16 % et 8,8 %. Les fonds monétaires reculent de 5,4 %, tandis que les fonds contractuels chutent de 27,6 %. Les souscriptions nettes sont particulièrement élevées pour les fonds en actions et les fonds diversifiés, à hauteur de 33,9 et 14,5 milliards. À l’inverse, les fonds monétaires et contractuels affichent des retraits nets.
Le marché des capitaux a vu les levées de fonds s’accélérer. Les émissions obligataires ont atteint 13,8 milliards de dirhams en juin, portant le total annuel à 23,3 milliards. La majeure partie a été réalisée via des placements privés. Les émissions de titres de capital s’élèvent à 1,97 milliard. L’ensemble des émissions, incluant certificats de dépôt et bons de sociétés de financement, cumule 53,7 milliards à mi-année, en forte progression par rapport à 2024.
Enfin, le marché du prêt-emprunt de titres continue son expansion. Le volume des opérations s’est élevé à 35,4 milliards de dirhams pour le seul mois de juin, en hausse de 32 % sur un mois. L’encours atteint désormais 36,6 milliards, soit une progression de 34 % sur un an.
À partir du 30 mai 2025, trois sociétés marocaines intégreront l’indice MSCI Frontier Markets. Crédit du Maroc, Delta Holding et Sonasid rejoignent ainsi cet indicateur suivi de près par les investisseurs internationaux. Cette entrée reflète un nouveau cap pour la place boursière de Casablanca, désormais davantage considérée sur la scène mondiale.
Parallèlement, deux autres entreprises marocaines s’ajouteront à l’indice MSCI Frontier Small Cap, qui recense les sociétés à faible capitalisation. Il s’agit de CTM et de Fenie Brossette. Ces ajouts ont pour objectif d’accroître la visibilité des entreprises marocaines auprès des fonds internationaux et de diversifier les opportunités pour les investisseurs.
La révision opérée par MSCI pourrait stimuler l’intérêt des acteurs étrangers pour le marché marocain. Elle offre aussi de nouvelles perspectives aux sociétés concernées, en les positionnant plus favorablement dans le paysage financier mondial.
