Accueil Business Dialogue renforcé entre l’ANGSPE et la CGEM pour relancer l’investissement

Dialogue renforcé entre l’ANGSPE et la CGEM pour relancer l’investissement

Dialogue renforcé entre l’ANGSPE et la CGEM pour relancer l’investissement
Dialogue renforcé entre l’ANGSPE et la CGEM pour relancer l’investissement

L’Agence Nationale de Gestion Stratégique des Participations de l’État (ANGSPE) et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) ont engagé un dialogue stratégique ce 4 juillet à Casablanca, dans l’objectif de renforcer la complémentarité entre acteurs publics et privés au service de l’économie nationale.

Cette rencontre, qui s’est tenue au siège de la CGEM, a permis de présenter les avancées des chantiers menés par l’ANGSPE dans le cadre de la réforme des établissements et entreprises publics (EEP). L’occasion aussi d’aborder des sujets jugés essentiels pour bâtir un environnement économique plus compétitif et attractif.

Au cœur des échanges, la nécessité d’approfondir la collaboration entre les EEP et le secteur privé, conformément à la Politique Actionnariale de l’État. La priorité est donnée à une meilleure répartition des rôles, au développement des partenariats public-privé et à la promotion de la neutralité concurrentielle.

Le président de la CGEM, Chakib Alj, a souligné le poids des EEP dans l’économie marocaine, avec un chiffre d’affaires dépassant les 345 milliards de dirhams et des investissements estimés à 115 milliards en 2024. Il a insisté sur le rôle structurant de ces établissements pour les entreprises, en particulier les petites et moyennes structures, affirmant que la réforme des EEP est un enjeu national qui concerne l’ensemble du tissu économique.

Les discussions ont porté sur plusieurs axes clés. Les participants ont mis en avant la capacité des EEP à jouer un rôle moteur dans le développement des investissements privés, en soutenant la montée en puissance d’écosystèmes industriels stratégiques. L’objectif affiché est d’atteindre un équilibre des investissements à l’horizon 2035, avec une répartition de deux tiers pour le secteur privé et un tiers pour le secteur public.

La question de la gouvernance a également occupé une place centrale, avec la volonté d’aligner les organes décisionnels des EEP sur les standards les plus élevés et de professionnaliser leur gestion. Le processus de transformation des établissements publics marchands en sociétés anonymes (TSA) a été identifié comme l’un des piliers de cette réforme. Il vise à clarifier les missions, améliorer la gouvernance et diversifier les sources de financement. Dans cette perspective, Omar Zaghnoun a appelé à aller au-delà du changement de statut juridique pour ancrer une véritable culture d’entreprise au sein de ces structures.

La rencontre a enfin mis en lumière le rôle des EEP dans la construction d’une économie compétitive et génératrice de valeur. Les participants ont insisté sur l’importance de fixer des objectifs d’actionnariat clairs, qui tiennent compte des impératifs de souveraineté, de service public et de développement économique.

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