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vendredi 21 mars 2025

Droits de l’Homme : Amina Bouayach élue à la tête de la GANHRI

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Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) du Maroc, a été élue à l’unanimité à la présidence de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI). Son élection, officialisée mardi à Genève lors de l’assemblée générale de l’Alliance mondiale, marque une étape importante pour le Maroc et l’Afrique sur la scène internationale des droits humains.

L’annonce a été faite par Vladen Stefanov, chef de la Section des institutions nationales et des mécanismes régionaux des droits de l’Homme au Haut-Commissariat aux droits de l’Homme. Il a souligné que l’ensemble des institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) disposant du statut A ont voté en faveur de la présidente du CNDH. Cette élection s’est déroulée sous l’égide de l’ONU, renforçant ainsi la légitimité du processus.

La candidature de Bouayach avait été officiellement portée par le Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme (RINADH). Lors de son assemblée générale tenue au Palais des Nations, le réseau africain a confirmé son soutien à la candidature marocaine, permettant ainsi à l’Afrique de retrouver la présidence de la GANHRI après une décennie.

À l’issue du vote, Amina Bouayach s’est déclarée honorée par cette marque de confiance venue de l’Afrique et du reste du monde. Elle a salué l’engagement indéfectible des institutions africaines des droits de l’Homme, mettant en avant leur rôle essentiel dans la protection et la promotion des libertés fondamentales dans des contextes souvent complexes.

Elle prend la tête de la GANHRI à un moment crucial, alors que le multilatéralisme est mis à l’épreuve et que de nombreuses INDH font face à des défis de financement. Dans son discours, elle a souligné la nécessité d’une vigilance accrue et d’une coopération renforcée pour répondre aux enjeux majeurs du monde actuel.

Parmi ces défis figurent les opportunités et risques liés au numérique, le rétrécissement de l’espace civique, les conflits armés, la parité, la violence contre les femmes, le changement climatique et les inégalités économiques. Pour Bouayach, ces enjeux exigent une mobilisation collective afin que personne ne soit laissé de côté.

Elle succède à la Qatarie Maryam Al Attiyah, présidente de la Commission nationale des droits de l’Homme, pour un mandat de trois ans. Lors de cette même assemblée générale, Alyson Kilpatrick, d’Irlande du Nord, a été élue secrétaire de la GANHRI, prenant ainsi la relève d’Amina Bouayach à ce poste.

Cette élection consacre non seulement le leadership du Maroc dans la défense des droits humains, mais aussi la place de l’Afrique dans les instances internationales dédiées aux libertés fondamentales.

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L'invité du Nouvelliste Maroc

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