Les dépenses de compensation ont reculé de près d’un tiers sur les cinq premiers mois de l’année. Selon les derniers chiffres publiés par la Trésorerie Générale du Royaume, elles s’établissent à 3,1 milliards de dirhams à fin mai, soit une baisse de 31,9 % par rapport à la même période de 2024.
Ce montant ne représente que 18 % de l’enveloppe prévue par la Loi de finances 2025 pour l’ensemble de l’année. Une exécution budgétaire encore limitée, alors que d’autres postes enregistrent des progressions notables.
Les dépenses de fonctionnement, elles, atteignent 143 milliards de dirhams. Dans ce total, les traitements et salaires absorbent 73,1 milliards, en hausse de 11,2 %. Les dépenses de matériel progressent de 18,2 %, pour s’établir à 38,5 milliards, tandis que les charges communes bondissent de 120,5 %, atteignant 23 milliards.
Côté fiscalité, les remboursements, dégrèvements et restitutions pris en charge par le budget général affichent une nette augmentation, avec un saut de 75,8 %. Cette évolution s’explique notamment par l’augmentation des remboursements de TVA à l’intérieur du pays, chiffrés à 5,42 milliards de dirhams, ainsi que par les restitutions d’impôt sur les sociétés, qui totalisent 2,57 milliards.
