Le secrétariat général du gouvernement poursuit ses efforts pour intégrer l’amazigh dans le système juridique national. Mardi 5 novembre, devant la Commission parlementaire de la justice, Mohamed Hajoui a présenté les actions menées dans ce sens, en marge de l’examen du budget sectoriel de son département pour 2026.
Deux accords ont été signés avec l’Institut Royal de la culture amazighe et le ministère de la Transition numérique. L’objectif est de conjuguer les moyens humains et techniques afin d’accélérer la traduction des textes législatifs et réglementaires en amazigh. Ces conventions s’inscrivent dans le cadre de la loi organique définissant les modalités de mise en œuvre du caractère officiel de cette langue dans les services publics et l’éducation.
Une première série de textes juridiques a déjà été sélectionnée pour traduction. Le secrétariat général a mobilisé des traducteurs spécialisés et organisé une rencontre de travail réunissant plusieurs administrations. Ce chantier s’inscrit dans une approche qualifiée de « participative et collective » par le secrétaire général, qui a insisté sur l’implication des différents acteurs institutionnels.
Les efforts ne se limitent pas aux textes de loi. Le secrétariat général du gouvernement renforce aussi sa communication numérique en amazigh. Son site internet propose désormais les ordres du jour et comptes rendus des réunions du Conseil du gouvernement dans cette langue. La page dédiée publie également les références des derniers numéros du Bulletin officiel et suit l’actualité quotidienne de l’institution.
Ce dispositif vise à rendre l’information juridique accessible à un plus large public et à ancrer l’usage institutionnel de l’amazigh au-delà des seuls engagements symboliques.




