Dans l’ombre des chantiers territoriaux, le Fonds d’Équipement Communal poursuit méthodiquement son travail d’appui à l’investissement public local. À fin septembre 2025, l’activité de prêts du FEC enregistre une nette accélération, portée par une demande croissante des Collectivités Territoriales. Les engagements atteignent 2,7 milliards de dirhams, les décaissements 1,8 milliard, soit une progression d’environ 50 % par rapport à l’année précédente.
Ces financements ne se contentent pas d’alimenter des projets d’infrastructure. Ils ciblent des initiatives à fort impact social et environnemental, alignées sur les Objectifs de Développement Durable. Près de 90 % des projets financés relèvent des catégories à faible risque environnemental (C et D), selon le système interne de notation E&S de l’institution. Mobilité durable, réduction des inégalités ou lutte contre le changement climatique : les crédits accordés par le FEC tracent les contours d’un développement territorial plus résilient.
Ce positionnement s’appuie sur une stratégie financière rigoureuse, orientée vers la mobilisation de ressources à des conditions avantageuses. À fin septembre, les financements obtenus auprès de bailleurs internationaux représentent près du quart de l’ensemble des emprunts contractés par le FEC. Malgré une légère baisse du Produit Net Bancaire, qui s’établit à 491 millions de dirhams, l’institution maintient son niveau de performance opérationnelle.
Loin de la scène médiatique, le FEC continue d’agir comme un levier essentiel pour la transformation des territoires marocains. Un rôle discret, mais structurant.
