À fin septembre 2025, l’exécution de la loi de finances révèle un déficit budgétaire de 50,5 milliards de dirhams, selon les données de la Trésorerie Générale du Royaume. Ce solde négatif résulte de ressources ordinaires, hors emprunts, de 454,9 milliards de dirhams, pour des charges atteignant 505,4 milliards, hors amortissements de la dette.
Cependant, en tenant compte des recettes d’emprunts — qui s’élèvent à 102,7 milliards — et des remboursements de dette estimés à 37,5 milliards, l’État dégage un excédent net de 14,7 milliards entre ses ressources totales et ses charges, indique le rapport trimestriel de la TGR.
Le taux de réalisation des recettes atteint 84,8 % des prévisions de la loi de finances. À fin décembre 2024, les arriérés de remboursement de TVA s’élevaient à 32,8 milliards de dirhams, et les demandes de restitution de l’impôt sur les sociétés à 3,5 milliards.
Dans le détail, 55,7 % des ressources de l’État proviennent des recettes ordinaires, 25,4 % des comptes spéciaux du Trésor, 18,4 % des emprunts à moyen et long termes et 0,4 % des recettes des services gérés de manière autonome.
Du côté des charges, leur taux de réalisation est estimé à 75,3 %. Elles se composent à 51,6 % de dépenses ordinaires du budget général, à 26,9 % d’émissions des comptes spéciaux du Trésor, à 14,4 % de dépenses d’investissement, et à 6,9 % pour les amortissements de la dette.
