Les prix à l’importation ont reculé de manière marquée au deuxième trimestre 2025, enregistrant un repli de 5,7 % par rapport à la même période l’an dernier. Cette baisse s’explique en grande partie par le recul des coûts liés à l’énergie et aux lubrifiants, en chute de 19,2 %, mais aussi par la diminution des prix des produits finis de consommation (-6 %), des équipements industriels (-4,9 %) et agricoles (-21 %), ainsi que des demi-produits (-4,4 %). Les produits alimentaires, les boissons et le tabac ont vu leurs valeurs unitaires reculer de 1,7 %, tandis que celles des produits bruts d’origine animale et végétale ont diminué de 4,5 %.
Du côté des exportations, l’indice des valeurs unitaires s’est également contracté, bien que de manière plus modérée, avec un recul de 0,8 %. Plusieurs catégories de produits ont contribué à cette baisse, notamment les bruts d’origine animale et végétale, en chute de 25 %, suivis par l’énergie et les lubrifiants (-12,1 %), les bruts d’origine minérale (-11 %), les équipements agricoles (-12,4 %) et industriels (-5,8 %). Les produits finis de consommation et les denrées alimentaires ont également enregistré des replis, respectivement de 2,1 % et 0,9 %. À contre-courant, les demi-produits se sont distingués avec une hausse de 9,8 %, limitant ainsi l’ampleur du recul global des exportations.
Les données mensuelles confirment la tendance baissière observée sur l’ensemble du trimestre. À l’import, les valeurs unitaires ont été orientées à la baisse en mai et juin, avec un net fléchissement des prix énergétiques. À l’export, si certaines catégories comme les demi-produits ont connu un pic en mai, les principaux groupes de produits sont restés sous pression, en particulier les bruts d’origine agricole et les produits de consommation.
