Amine Tahraoui a donné, vendredi à Errachidia, le coup d’envoi à la mise en service de 200 structures de santé récemment rénovées, réparties dans huit régions du pays. Cette initiative marque une étape supplémentaire dans le programme national de modernisation des centres de soins de proximité.
Le ministre de la Santé et de la Protection sociale a choisi le centre de santé Al Qods, dans la province de Drâa-Tafilalet, pour inaugurer officiellement ces établissements. La cérémonie s’est déroulée en présence du wali de la région, Essaid Zniber, du président du Conseil régional Hro Abrou, ainsi que des directeurs régionaux du ministère, connectés à distance pour l’occasion. Cette opération s’inscrivait dans le cadre des festivités du 26e anniversaire de la Fête du Trône.
Parmi les nouvelles structures remises en service, 40 sont situées à Drâa-Tafilalet, 39 dans la région Fès-Meknès, 31 dans l’Oriental, 30 à Guelmim-Oued Noun, 24 à Marrakech-Safi, 21 à Souss-Massa, 10 à Béni Mellal-Khénifra et 5 à Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Ces centres, de premier et de second niveau, ainsi que plusieurs dispensaires ruraux, visent à renforcer l’offre de soins sur tout le territoire.
Dans une déclaration à la presse, le ministre a rappelé que cette opération s’inscrit dans un programme plus vaste prévoyant la réhabilitation et l’équipement de 1.400 centres de santé à l’échelle nationale. L’objectif affiché reste l’amélioration de l’accessibilité aux soins et la réduction des inégalités territoriales en matière de santé.
Le ministère souligne que cette démarche s’insère dans la vision impulsée par le roi Mohammed VI pour transformer durablement le système de santé national. Elle vise notamment à soutenir la généralisation de la protection sociale et à garantir un accès équitable aux soins à travers le pays.
Les établissements inaugurés offriront une gamme étendue de prestations, allant des consultations généralistes et spécialisées au suivi des maladies chroniques. Ils prendront également en charge la santé de la mère et de l’enfant, la santé scolaire, les soins infirmiers, ainsi que des actions de sensibilisation, d’éducation à la santé et de veille épidémiologique.
Pour accompagner cette nouvelle offre, le ministère affirme avoir mobilisé des professionnels de santé spécialisés et équipé les structures de matériel biomédical moderne, répondant aux standards actuels de qualité.
