Le salaire net moyen dans la fonction publique atteint désormais 10 600 dirhams par mois, selon les données du rapport sur les ressources humaines annexé au projet de loi de finances 2026. Ce niveau représente une progression de 43,6 % sur les dix dernières années, soit une moyenne annuelle de 3,7 %.
Cette évolution s’explique par l’effet combiné des avancements de grade et des revalorisations salariales décidées dans le cadre du dialogue social. En 2015, ce même salaire moyen s’élevait à 7 381 dirhams.
Les écarts restent sensibles selon les catégories. Le personnel d’exécution (échelle 6 et assimilés) perçoit en moyenne 5 925 dirhams. Les agents de maîtrise (échelles 7 à 9) touchent 7 238 dirhams, tandis que les cadres et cadres supérieurs (échelles 10 et plus) bénéficient d’une rémunération mensuelle moyenne de 12 484 dirhams.
Près de 10 % des fonctionnaires civils gagnent entre 4 500 et 6 000 dirhams par mois, tandis que 38,44 % perçoivent un salaire inférieur ou égal à 8 000 dirhams. Plus des deux tiers des agents de l’État (71,34 %) se situent dans une fourchette allant de 6 000 à 14 000 dirhams.
Le rapport rappelle par ailleurs que le salaire minimum dans la fonction publique a connu plusieurs revalorisations successives, passant de 3 000 dirhams en 2015 à 4 500 dirhams en 2025. Ces hausses s’inscrivent dans les engagements pris lors des différentes séquences de concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux.
