Quarante-neuf centres de santé viennent d’ouvrir leurs portes dans neuf régions du Royaume. Une nouvelle étape dans le vaste chantier de réforme du système national de santé, conduit sous l’impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI.
Ces structures, implantées en milieu urbain et rural, s’inscrivent dans le programme de rénovation des soins de santé primaires. L’objectif affiché est double : moderniser 1 400 établissements à travers le pays et réduire les inégalités d’accès aux soins.
Les nouveaux centres, pensés pour répondre aux besoins de proximité des populations, visent à améliorer les conditions d’accueil et la qualité des services, tout en assurant une couverture médicale de base renforcée.
Pour assurer leur bon fonctionnement, près de 230 professionnels ont été déployés sur le terrain. Médecins, infirmiers et techniciens prennent ainsi le relais pour offrir des prestations médicales et paramédicales au plus près des habitants.
La région Marrakech–Safi enregistre le plus grand nombre d’ouvertures avec 11 nouveaux centres répartis entre Marrakech, Essaouira et Al Haouz. L’Oriental suit avec dix structures à Nador, Driouch et Figuig-Bouarfa. Casablanca–Settat en compte huit, principalement concentrés à Nouaceur, ainsi qu’à Mohammédia et Settat.
Dans le nord, la région Tanger–Tétouan–Al Hoceïma bénéficie de quatre centres supplémentaires. Souss–Massa en accueille six, dont cinq dans la province de Taroudant. Béni Mellal–Khénifra en compte cinq, répartis sur Khénifra, Béni Mellal et Khouribga. À Rabat, deux centres viennent compléter l’offre. Tinghir, dans la région Drâa-Tafilalet, se dote également de deux nouvelles structures. Enfin, Laâyoune accueille un dispensaire dans le cadre du développement des infrastructures au Sahara marocain.
Ces établissements de nouvelle génération sont équipés pour offrir un éventail complet de soins, allant des consultations générales aux soins infirmiers, en passant par le suivi des pathologies chroniques comme le diabète ou l’hypertension, la santé maternelle et infantile, la santé scolaire, ou encore la sensibilisation sanitaire et la veille épidémiologique. Des unités mobiles viennent compléter le dispositif dans les zones les plus isolées.
