Selon la toute dernière note de BMCE Capital Global Research, la semaine s’est achevée sur un allègement du déficit de liquidité des banques, ramené à 130,5 milliards de dirhams, soit une baisse de 3,86 %. La Banque centrale a simultanément accru ses avances à sept jours, les portant à 49,49 milliards. Les placements du Trésor, en repli, ont atteint un pic quotidien de 21 milliards, contre 24,4 milliards lors de la période précédente.
Le taux moyen pondéré est resté stable à 2,25 %, tandis que le taux MONIA a légèrement progressé à 2,242 %. Lors de la dernière adjudication, le Trésor a levé 2,8 milliards de dirhams, un peu moins de la moitié du montant proposé. L’essentiel des souscriptions s’est concentré sur la maturité à deux ans, qui a absorbé près des deux tiers des montants retenus. Le taux limite sur cette ligne s’est établi à 2,2485 %, en légère hausse par rapport à la précédente adjudication.
Le marché secondaire a affiché une évolution contrastée. Les taux à court terme ont connu de légères hausses, de 0,76 à 1,61 points de base selon les maturités. En revanche, le taux à 52 semaines a reculé de plus de 11 points de base. Sur les maturités longues, les variations sont restées marginales, traduisant une relative stabilité des anticipations.
Du côté des émissions privées, Wafasalaf a placé un emprunt à cinq ans avec un taux facial de 2,90 %, tandis que BMCI et CFG Bank ont émis des certificats de dépôt à un an, rémunérés à 2,35 % pour les deux établissements. CFG a également émis une ligne à six mois au taux de 3,20 %.
Dans les prochains jours, Bank Al-Maghrib prévoit d’accroître ses injections de liquidité, avec un volume d’avances à sept jours relevé à 51,4 milliards de dirhams. Côté dette souveraine, le Trésor devrait continuer de privilégier les maturités courtes à moyennes, dans un contexte de taux peu volatils et d’attentisme sur le plan monétaire.