Lors de la première Conférence sur l’investissement culturel organisée à Riyad, l’expérience marocaine a été mise à l’honneur à travers un exemple emblématique : le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira. Ce rendez-vous, qui a réuni 150 intervenants de premier plan venus de tous les secteurs de l’industrie culturelle, a souligné le rôle que peut jouer le patrimoine immatériel dans la dynamique de développement économique.
Des dirigeants de Sony Pictures Entertainment, Sotheby’s, Christie’s, Art Basel ou encore Opera Gallery figuraient parmi les participants, aux côtés de personnalités du monde de l’art, de la musique, du cinéma, du spectacle vivant et de l’édition. Tous ont répondu à l’appel pour débattre de la transformation des icônes culturelles en moteurs économiques.
Le Maroc y a partagé son expérience à travers le succès d’Essaouira, où la valorisation de la culture Gnaoua a permis de créer un écosystème local générateur d’emplois, d’activités et de rayonnement international. Une démarche qui illustre comment la culture peut devenir un levier structurant, bien au-delà de sa seule dimension artistique.
Le gouvernement saoudien, fortement représenté lors de l’événement par ses ministres de la Culture, des Finances et de l’Investissement, a profité de cette tribune pour annoncer le lancement d’un fonds de 40 millions de dollars dédié à l’investissement culturel. Une initiative qui s’inscrit dans une stratégie de long terme visant à faire de la culture un pilier de la transformation économique et sociale du pays.