Accueil Maroc Le Maroc, champion africain de l’électrification

Le Maroc, champion africain de l’électrification

Le Maroc, champion africain de l’électrification

En moins de trois décennies, le Maroc est passé d’un taux d’électrification de 16 % en 1996 à 99,9 % en 2025. Un bond spectaculaire qui place le Royaume parmi les rares pays à avoir mené à bien un programme d’électrification aussi massif, tant à l’échelle africaine qu’internationale.

Ce résultat est le fruit du Programme national d’électrification rurale (PNER), un chantier structurant qui a permis de connecter la quasi-totalité du territoire national à l’électricité. Le modèle marocain illustre la faisabilité technique et financière de projets d’envergure dans des contextes similaires à ceux rencontrés ailleurs sur le continent.

Forte de cette réussite, l’expertise marocaine est aujourd’hui sollicitée dans le cadre de l’initiative Mission 300, qui ambitionne de raccorder 300 millions d’Africains d’ici 2030. Le Royaume se positionne comme un partenaire de référence dans ce projet, prêt à partager son expérience dans la planification, la gestion des infrastructures, l’exploitation et le renforcement des compétences locales.

Au-delà des aspects techniques, l’électrification est considérée comme un levier de développement économique et social. Elle stimule la création d’emplois, favorise l’essor des activités génératrices de revenus, améliore l’accès aux services de santé et d’éducation, tout en ouvrant de nouvelles perspectives à l’économie numérique.

Cette dynamique s’inscrit dans un cadre plus large porté par l’Africa Investment Forum (AIF), qui réunit gouvernements, promoteurs de projets et investisseurs pour accélérer les engagements dans le secteur de l’énergie. La Mission 300 y occupe une place stratégique, notamment à travers la mobilisation de financements privés, considérés comme essentiels à la concrétisation des objectifs.

Des engagements concrets sont attendus, nourris par les retours d’expérience issus de précédentes étapes en Tanzanie, à Londres, à New York, ainsi que du Forum africain sur le climat et la mobilité prévu à Johannesburg. L’approche privilégie les échanges entre pairs, le montage de projets bancables et les mises en relation ciblées entre acteurs publics et capitaux privés.

Quitter la version mobile