Accueil Maroc L’économie marocaine accélère à 5,5 % au deuxième trimestre

L’économie marocaine accélère à 5,5 % au deuxième trimestre

L’économie marocaine accélère à 5,5 % au deuxième trimestre

Selon la dernière note publiée par le Haut Commissariat au Plan (HCP), l’économie marocaine a accéléré au deuxième trimestre 2025, enregistrant une croissance de 5,5 %, contre 3 % à la même période l’an dernier. Ce rebond est porté à la fois par les performances du secteur agricole et la vigueur des activités non agricoles, toutes deux en hausse de 5,5 % et 4,7 % respectivement.

Le secteur secondaire affiche une dynamique marquée. Le bâtiment et les travaux publics progressent de 6,7 %, les industries de transformation de 6,9 %, et les branches électricité-eau de 8,9 %, alors que l’industrie extractive ralentit à 10,9 %, après une envolée de 20 % un an plus tôt. Du côté tertiaire, les services poursuivent leur redressement, notamment l’hébergement-restauration (+10,5 %), les services publics (+4,8 %) ou encore le commerce et la réparation (+4,4 %).

Dans l’agriculture, le retour de la croissance est notable avec une progression de 4,7 %, après un repli de 4,4 % l’an passé. En revanche, la pêche reste orientée à la baisse (-7,7 %).

Globalement, le PIB corrigé des variations saisonnières progresse de 5,5 % en volume. Aux prix courants, la hausse atteint 7,8 %, traduisant un ralentissement de l’inflation à 2,3 %, contre 3,9 % l’an dernier.

La demande intérieure reste le moteur principal de l’activité, avec une hausse de 9,2 %, apportant une contribution de 9,9 points à la croissance. L’investissement brut bondit de 18,9 % et représente 32,5 % du PIB. La consommation des ménages progresse de 5,1 % et celle des administrations publiques de 6,5 %.

En revanche, le commerce extérieur continue de peser. Les importations augmentent de 15,7 %, tandis que les exportations progressent de 8,5 %, générant un effet négatif de 4,4 points sur la croissance.

Enfin, le besoin de financement de l’économie se creuse. L’épargne nationale représente 29,3 % du PIB, contre 28,4 % un an plus tôt, mais l’écart avec l’investissement s’élargit, portant le besoin de financement à 3,2 % du PIB, contre 1,6 % auparavant.

Quitter la version mobile