Le ministère de l’Équipement et de l’Eau met le cap sur une amélioration durable du réseau routier national. Lundi à Rabat, le ministre Nizar Baraka a détaillé devant la Chambre des représentants les orientations à venir en matière d’entretien et de modernisation des infrastructures routières.
Avec un réseau bitumé de près de 48.000 kilomètres, le Maroc vise à faire passer la part des routes en bon ou excellent état de 66 % aujourd’hui à 80 % à l’horizon 2030. Cet objectif s’inscrit dans une stratégie globale de sécurisation et de montée en qualité des voiries, en particulier celles où la fréquence des accidents reste élevée.
Près de la moitié du budget du secteur routier est aujourd’hui consacrée à la maintenance. Ce choix budgétaire traduit une volonté claire de préserver et de fiabiliser les infrastructures existantes tout en poursuivant les efforts d’extension et de renforcement.
Le ministre a également insisté sur l’importance de cibler les axes les plus accidentogènes, afin de réduire les risques pour les usagers. L’amélioration de l’état de ces tronçons s’inscrit dans une politique intégrée de sécurité routière, appuyée par une approche technique et budgétaire renforcée.
