L’activité économique dans les services marchands non financiers et le commerce de gros a enregistré une évolution contrastée au deuxième trimestre 2025, selon les dernières données publiées par le Haut-Commissariat au Plan. Si la tendance globale reste orientée à la stabilité, certaines branches confirment leur dynamisme, tandis que d’autres affichent des signes de ralentissement.
Dans le secteur des services marchands non financiers, 64 % des chefs d’entreprise rapportent une hausse de leur activité entre avril et juin, contre 15 % qui évoquent un repli. Les performances sont notamment portées par les télécommunications, les transports aériens et terrestres, ainsi que les services d’entreposage et d’assistance logistique. En revanche, les activités immobilières, la publicité et les études de marché, ainsi que le transport maritime, affichent des résultats en retrait.
La demande semble avoir suivi cette tendance : 69 % des entreprises déclarent des carnets de commande à un niveau jugé normal, tandis que 24 % les estiment inférieurs à la moyenne. Le taux d’utilisation des capacités de prestation s’est établi à 77 %, un niveau reflétant une activité relativement soutenue. L’emploi dans le secteur aurait progressé pour 32 % des chefs d’entreprise.
Côté perspectives, les anticipations pour le troisième trimestre restent prudentes mais favorables. Près de 41 % des patrons s’attendent à une amélioration de l’activité globale, 37 % tablent sur une stabilité, et 22 % anticipent un ralentissement. La demande devrait rester stable selon 47 % des entreprises, et en hausse pour 38 %. Les effectifs devraient également se maintenir pour plus de la moitié des répondants, tandis que 26 % prévoient des embauches.
Dans le commerce de gros, les résultats du deuxième trimestre traduisent une activité stable pour 63 % des opérateurs, et en hausse pour 27 %. La dynamique reste tirée par les ventes d’équipements industriels et certains segments spécialisés, alors que les ventes d’équipements de communication, ainsi que celles des produits agricoles bruts et des animaux vivants, ont connu une contraction.
L’emploi dans le secteur du commerce de gros reste globalement stable, selon 92 % des chefs d’entreprise. Les niveaux de stocks sont jugés normaux par 83 % des grossistes, et les prix de vente n’ont pas connu de variations significatives pour 65 % d’entre eux. Toutefois, 31 % signalent une baisse.
