Neila Tazi a officiellement pris ses fonctions de vice-présidente du Réseau parlementaire sur la Banque mondiale et le FMI cette semaine à Washington, à l’occasion des Assemblées annuelles des deux institutions. Élue pour le mandat 2025-2027, la parlementaire marocaine entame ce nouveau rôle au sein d’une instance internationale regroupant des élus de plus de 140 pays.
Sa présence à Washington a été marquée par une série de rencontres de haut niveau avec des partenaires institutionnels. Parmi eux, Makhtar Diop, directeur général de la Société Financière Internationale, et Osmane Dione, vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan. Ces échanges ont porté sur les priorités de coopération en matière de croissance inclusive, de développement durable et de résilience économique.
Première Marocaine élue à ce niveau de responsabilité au sein du Réseau, Neila Tazi renforce ainsi la visibilité du Royaume dans les espaces de gouvernance parlementaire globale. Membre du groupe CGEM à la Chambre des Conseillers, elle préside également la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des Marocains résidant à l’étranger.
Ce début de mandat s’inscrit dans une dynamique de dialogue renforcé entre les législateurs nationaux et les institutions financières internationales. L’objectif affiché est clair : porter la voix des Parlements dans les débats sur les politiques économiques mondiales, à travers une approche ancrée dans les réalités locales et orientée vers l’action.
Membre du groupe CGEM à la Chambre des Conseillers, présidente de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des Marocains résidant à l’étranger, Neila Tazi s’est imposée depuis plusieurs années comme une figure influente de la diplomatie parlementaire. En 2016, elle avait initié la création du chapitre marocain de ce Réseau. Cinq ans plus tard, elle rejoignait son conseil d’administration en tant que représentante de la région MENA. Sa récente réélection, suivie de sa désignation à la vice-présidence, consacre un parcours salué à l’international.
Fondé en 2000, le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale et le FMI rassemble près de deux mille parlementaires issus de plus de cent quarante pays. Son objectif est de créer un lien direct entre les représentants élus et les grandes institutions financières, pour encourager la transparence, la reddition des comptes et le débat démocratique sur les politiques de développement.
